Tout en haut des tours...

03/08/2013 11:10

Bienvenue au coeur du DONG des Tours Notre-Dame!

Rien de tel pour finir sa semaine de travail qu'un exercice relaxant de contemplation...
Pour ce faire, le rendez-vous m'était donné au métro Cité. Non loin de là nous nous sommes dirigés vers cette belle grande dame, symbole du Paris médiéval! 


La cathédrale mérovingienne que voici a vu sa première pierre posée en 1163, par l'évêque Maurice de Sully.
Sa construction audacieuse durera tout de même 200 ans! (Elle a également connu une importante restauration au XIXe suite à la révolution française de 1789...)
Ses dimensions s'apparentent à celles de la Cathédrale d'Amiens et de Reims
Cette splendide bâtisse est inscrite au patrimoine de l'UNESCO dans le site "Paris, Rives de la Seine". 


Les "créatures" :
Ces drôles de "bêtes" me rappellent de lointains souvenirs mémorables des films d'animation de Walt Disney localisés à Paris, et un avant tous les autres:
Quasimodo, le Bossu Notre-Dame de Paris, avec la belle Esméralda, ses bohémiens, le méchant Frolo...
Ainsi, ces Gargouilles de Pierre, des oiseaux fantastiques - et effrayants ! - ont été dessinés par Viollet-le-Duc au XIXe. 

Ces animaux hybrides, monstres fabuleux haut perchés sur les tours aux têtes grimaçantes, semblent contempler la ville, le bec ouvert... 
Comment résister à ne pas les imiter (dans l'action, non dans les grimaces...), et se placer contre les rambardes, regarder cette ville qui file et s'écoule, ces petites fourmis qui s'agitent tout en bas...

Cela ne vous donne-t-il pas des envie d'escapade dans les nuages, de rêves de tous les possibles... ?
Rien qu'un jour...

"Le monde est cruel,
Le monde est méchant,
Je suis le seul qui veuille ton bien dans cette Cité.
Je suis ton seul ami.
Je te nourris, t'instruis, t'offre un abri.
Je regarde ta laideur sans peur.
Comment protéger ta vie si tu ne demeures pas ici,
Toujours ici.
Rappelles-toi ce que je t'ai appris Quasimodo :
Tu es difforme (...)
Ce sont des crimes aux yeux des hommes qui sont sans pitié.
Mais tu ne comprends rien...
(...) Tu dois fuir leur calomnie, leur intolérance,
Reste ici, reste moi fidèle...
"

... Quel agréable moment... Mais seulement voilà, après avoir parcouru les tours, le bourdon, grimpé les 400 marches pour parcourir la capitale du regard... Il faut songer à redescendre...

"... Je reste ici.
A l'abri des fenêtres et des parapets de pierre,
Je regarde vivre les gens d'en bas.
Chaque jour j'envie leur vie, moi qui vis solitaire,
Mais leur histoire je ne la connais pas.
J'apprends leurs chansons, leurs rires, leur visage,
Moi je les vois mais eux ne me voient pas.
Je voudrais tout à tour rencontrer ces personnages,
Rien qu'un seul jour, aux pieds des tours.
Tout en bas, vivre au grand soleil,
Sans regarder le ciel,
une seule fois,
Partager leurs joies.
Je crois, qu'ils n'entendent pas,
La voix de mon coeur, qui se meurt,
Quand je vois les gens d'en bas.
En bas, j'entends les tisserands, les meuniers et leur femme,
Leur bonheur insouciant me brûle et m'enflamme.
Leurs cris qui résonnent jusqu'au coeur de Notre-Dame,
Font saigner les larmes au coeur de mon âme !
Si j'avais cette vie,
Je vivrai à la folie !
En bas, sur les bords de Seine,
Je goûterai la joie, des gens qui se promènent.
Si pour un jour, un seul jour,
Je quittai ma tour,
Ce serait merveilleux,
D'être heureux,
A mon tour, faire un tour,
Alentour de ma tour.
Rien qu'un jour, un jour en bas."