"#PFW" ...

06/10/2013 22:39
Hashtag #PFW = comprenez Paris Fashion Week,
la semaine de la mode parisienne.

La dernière semaine de Septembre a été marquée par la Fashion Week parisienne. Après avoir ouvert le feu à New York, puis Londres et Milan, c’est au tour de la Capitale de la Mode, qui n’est autre que Paris, d’avoir l’honneur de clôturée ce bel évènement professionnel ! (et passionnel…)

Voici un échantillon de quelques défilés auquel j’ai pu assister durant cette semaine haletante… Immersion dans lechiffons de luxe…
 

-          Jeudi, Manish Arora a investi le splendide Palais de Tokyo, au cœur du 15e arrondissement, face à la Tour Eiffel.

A travers la collection qui nous est présentée sous les yeux dans la salle haute en carrée, les mannequins se dévoilent à nous come des robots nouvelles génération inspirées des BD de mangas, de jeux vidéo ou de Josephine Baker façon Bad Girl avec ses cheveux blanchis décoiffés.. Motifs art déco aux couleurs fluo tirant sur les motifs géométriques du kaléidoscope, bruissement des franges de perles qui se mêlent à la musique entraînante, assimilable à un bruit visuel…
Un autre message arrive alors avec délicatesse, celui des multiples influences culturelles. Et ceci n’est pas arbitraire, car il ne faut pas oublier que ce cher Manish est originaire d’Inde.


L’ensemble du spectacle montre un accent important mis sur le détail… Pour un résultat époustouflant !
Et à peine quelques jours plus tard, nous avons été conviés à l'inauguration de leur nouvelle boutique, dans une galerie du jardin royal...
Dans une ambiance magique et décadente ... !

 

-          Vendredi Matin, Roland Mouret s’est installé en plein cœur de la Place Vendôme. Ses femmes, élégantes et géométriques, ont un look très particulier, comme l’indiquait en amont son invitation en fil d’argent scratchée d’un scotch en vinyle noir…

Les silhouettes prennent la forme de petits papiers d’origami agrafés, faits de couleurs dissonantes et qui tranchent les unes avec les autres. C’est comme si ces tenues jaillissaient à la vie. Les jupes repliées, en cuir principalement, forment au résultat une sorte de patchwork amusant et graphique. 

Tout ceci dans un cadre idyllique, au sein d’une bâtisse effet défriché.

 

Samedi midi, le cœur de la mode battait fort près de la Concorde. C’est dans le quartier des Tuileries que les deux artistes de renom Viktor & Rolf, Viktor Horsting et Rolf Snoeren, ont élu domicile le temps d’un défilé.

Ils ont fait monter spécialement un espace éphémère, où certes il faisait une chaleur à tomber, mais qui permettait d’éloigner les regards trop indiscrets ou mal venus. D’ailleurs, quelques minutes avant, puis à la sortie du défilé, nous avons pu voir avec beaucoup d’amusement des gangs de bloggeuses fashionistas et des photographes rieurs.

Durant ces grands rendez-vous de la mode, on ne se lasse pas d’observer les vedettes venues assister aux défilés, et aux modeuses théâtrales qui revêtent des tenues des plus surprenantes juste pour le plaisir d’être prise en photos et apparaitre dans les articles de Street Look de la Fashion Week…
Ainsi donc, la scénographie Viktor & Rolf était surprenante, avec cette toile de fond façon brique noire et blanche ! Question musique, les remix « Pink Floyd The Wall ? » ou encore
"Another Brick in the Wall” ont animé avec ferveur les tenues des tops.

Ces belles muses au look d’écolière ont revêtit des jupes plissées en plaid, des blazers huppés, des chemises blanches d’équitation, ou encore des shorts amples.

La jeune fille V & R emprunte des pièces à la garde-robe punk en cherchant à faire bouger les choses, façon nouveau Pink Floyd.

 

Le repos dominical ?  On le laisse au Bricolage, car la mode ne le connait pas, au contraire, elle redouble d’effort, comme avec Andrew Gn, dimanche matin !
Andrew Gn qui est-ce ? un collectionneur de meubles qui remplit son appartement parisien de pièces d’antiquités. Il choisit alors tout naturellement de présenter ses nouvelles silhouettes de prêt-à-porter estivales 2014 dans le quartier artistique du 6e arrondissement de Paris, au Musée des Beaux-Arts, quai Malaquais.


Ses inspirations des siècles passées sont alors la genèse de sa collection à venir et elle marque un tournant dans sa carrière artistique. Ses tenues sont strictement minimalistes, très géométriques et sensibles, reflet des plus grands tels que Braque, Picasso ou encore Léger.
« Je dis toujours, si vous ne pouvez pas l'avoir sur votre mur, vous pouvez le porter sur vous-même » a-t-il fait remarquer coulisses. 


Il se joue des matières, d’effet de style avec de la dentelles, des ourlets, des impressions en noir et blanc surpiqué d’imprimés python. Les jupes se lancent dans des jeux géométriques façon Mikado décalé, sans oublié le crépon de soie, la crêpe noire, la mousseline ou encore la broderie… Bref, un style inépuisable qui nous pousse à vouloir le suivre les prochaines saisons !

 

 

En marge des défilés...
  • Les expositions

  • La mode a à nouveau son écrin... Après plus de 4 ans, nécessaires pour rénover le Palais Galliera, Le Musée Galliera accueille le couturier Azzedine Alaïa pour une exposition inédite du 28 Septembre 2013 au 26 Janvier 2014.

    Pour la réouverture du Musée, la Ville de Paris a choisi de consacrer le plus mystérieux des couturiers, en présentant 70 créations iconiques de cette figure emblématique de la mode, 2 ans après son entrée dans le cercle très très fermé de la haute couture.

    Le couturier tunisien audacieux a le plaisir d’ouvrir les festivités avec une sélection de 70 modèles iconiques. Il transforme le cuir, le jersey ou encore le stretch pour sublimer le corps féminin.

    Une réouverture peu anodine… Il a rouvert ses portes en plein pendant la Fashion Week parisienne ! Pour l’occasion, durant tout le week-end, l’entrée était libre et gratuite ! Dans ce cadre féérique exceptionnel, les galeries du musée reprennent vie…
    La première exposition depuis la réouverture du musée célèbre l’un des plus incroyables, des plus mystérieux et des plus talentueux créateurs de mode de cette fin de XXe siècle, un homme considéré comme le meilleur couturier qui soit…
    Véritable maître dans son domaine, Alaïa célèbre sans relâche le corps féminin dans son ensemble, que ce soit pour  Naomi Campbell, Sofia Coppola et même pour Michelle Obama !

    Dans ces créations, on ne peut cacher l’influence de ses études d’architectures, qui montrent des chefs-d ’œuvres travaillés, dans une confection parfaite et structurelle. 

    "Quand je travaille le vêtement, il faut que ça tourne autour du corps, de profil et de dos". 
     


    Jusqu’au 26-01-14, 10 avenue Pierre de Serbie, Paris 16e

  • Les vernissages et évènement privés...

  • On retiendra surtout ce défilé de maillots de bain brésilien, à l'Eclaireur...

    Avec des mannequins aux allures de poupées venues d'un autre monde...